Mark Brusse

En  2007,  Mark Brusse présente des assemblages et collages. Ce travail – nourri de voyages et de rencontres, empreint de sérénité, souvent teinté d’humour – témoigne d’une vision du monde volontiers poétique. Sa démarche est à l’écart et la distance qu’elle s’octroie le sérénité parce qu’elle la préserve. Offrande, sacrifice, conversation muette, monologue silencieux… il est ici question de présence et d’intérieur. Philippe Piguet dans lecatalogue réponse à cette question, 1992. La sculpture-assemblage : Dès 1961, installé définitivement à Paris, Mark Brusse conçoit les séries des Clôtures, Soft Machines et étranges Fruits, assemblages d’objets en bois de récupération et divers métaux trouvés dans la rue, qui racontent l’histoire d’éléments rencontrés par hasard et rassemblés selon la fantaisie de l’artiste pour vivre ensemble une nouvelle vie. À cette époque, il fréquente les Nouveaux Réalistes réunis autour de Pierre Restany ainsi que ses amis Robert Filliou et… À partir du 25 janvier 2007, la galerie présente une exposition dédiée à Mark Brusse, réunissant assemblages et collages de 1976 à nos jours.

Mark Brusse Ce travail – nourri de voyages et de rencontres, empreint de sérénité, souvent teinté d’humour – témoigne d’une vision du monde volontiers poétique. Sa démarche est à l’écart et la distance qu’elle s’octroie le sauve parce qu’elle le préserve. Offrande, sacrifice, conversation muette, monologue silencieux… il est ici question de présence et d’intérieur. Philippe Piguet dans le catalogue Répond à ces en questions. La sculpture-assemblage : Dès 1961, installé définitivement à Paris, Mark Brusse conçoit les séries des Clôtures, Soft Machines et étranges Fruits, assemblages d’objets en bois de récupération et divers métaux trouvés dans la rue, qui racontent l’histoire d’éléments rencontrés par hasard et rassemblés selon la fantaisie de l’artiste pour vivre ensemble une nouvelle vie.

Ce travail – nourri de voyages et de rencontres, empreint de sérénité, souvent teinté d’humour – témoigne d’une vision du monde volontiers poétique. Sa démarche est à l’écart et la distance qu’elle s’octroie le sauve parce qu’elle le préserve. Offrande, sacrifice, conversation muette, monologue silencieux… il est ici question de présence et d’intérieur. Philippe Piguet dans le catalogue Répond à ces en questions. La sculpture-assemblage : Dès 1961, installé définitivement à Paris, Mark Brusse conçoit les séries des Clôtures, Soft Machines et étranges Fruits, assemblages d’objets en bois de récupération et divers métaux trouvés dans la rue, qui racontent l’histoire d’éléments rencontrés par hasard et rassemblés selon la fantaisie de l’artiste pour vivre ensemble une nouvelle vie. À cette époque, il fréquente les Nouveaux Réalistes réunis autour de Pierre Restany ainsi que ses amis Robert Filliou et Daniel Spoerri. 1965, séjour de deux années à New York où, influencé par l’esprit minimaliste du moment, son travail prend une nouvelle dimension. L’épuration des formes et des couleurs sont nécessaires à l’évolution de son langage (séries Natural Wood et Floor Pieces, pièces géométriques en bois peint ou non). Il renoue avec le groupe Fluxus connu pour son attachement au caractère événementiel et éphémère de l’œuvre, ce qui conduit Brusse à participer à plusieurs happenings et surtout à collaborer avec le musicien John Cage. Ces expériences artistiques lui donnent le goût de l’«Environnement», c’est-à-dire des installations adaptées à l’espace donné, (Occupation d’Espace, volumes en bois qui remplissent entièrement l’intérieur des salles, bloquant ainsi l’accès, Kunsthalle de Berne en 1968). Après un séjour à Berlin au début des années 70, Mark Brusse rentre à Paris et s’installe à La Ruche. Il crée des assemblages, petits ou grands, certains sur socle, d’autres suspendus, constitués de matériaux les plus divers : filament, nœud, corde qui servent de fil conducteur, on pourrait presque parler de cordon ombilical. Cependant, on y retrouve surtout le bois. Les titres choisis sont souvent poétiques, mystérieux, parfois ironiques. C’est à cette époque que le sabot hollandais apparaît dans son travail (Puget Sound, 1976 ; Knot-Thing, 1987 ; I have a nail in my Shoe, 1976). Artiste pérégrin, Mark Brusse parcourt le monde animé d’une curiosité insatiable. Les sculptures réalisées ces dix dernières années sont empreintes de cette itinérance. Elles composent une synthèse de tout ce que l’artiste a rencontré sur sa route au cours des années précédentes. En bois brut badigeonné de blanc pur, souvent de grand format, elles composent une réflexion sur le monde et la vie vus par l’artiste : le temps qui s’écoule qu’il tente de retenir, le bruissement du vol du papillon qu’il fige à jamais ou encore la plume blanche dont il accapare la légèreté dans la transparence du verre (The White Moment, 2001 ; The Shape of Silence, 2003). Le collage : Bien que le collage joue un rôle important dans son œuvre depuis plusieurs années, c’est au cours d’un séjour au Japon en 1983, qu’il connaît son plein épanouissement. Suivant le principe de récupération qu’il a adopté dès son arrivée à Paris, Mark Brusse recherche les éléments de ses collages dans la rue. Il assure d’ailleurs : Je les ai trouvés dans la rue, j’ai trouvé ce qui au fond existait déjà en moi. Son intérêt se porte sur des bouts de papier avec des écrits japonais qu’il associe parfois à des objets, des éléments vestimentaires, en particulier des gants. Les compositions sont sobres ; elles portent la marque de la tradition zen car la civilisation asiatique influence fortement l’œuvre.

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