Brian Belott

Compositions Abstraites

Brian Belott pratique à Brooklyn le collage comme la musique d’une manière singulière. Pour lui c’est une pratique quotidienne. Il superpose des formes géométriques, plis les papiers les triturent. Ses petits format émettent de la vigueur et des la gaieté.

Peinture collage

Peinture collage

Cette démarche est appliquée à la création de livre dont la caractéristique est d’être unique. Ce ne sont pas vraiment des livres à lire mais des sortes de talisman, des fétiches.

Comme dans la poétique de Mondrian où la peinture a un rapport avec des éléments de la gamme musicale.

Olivier Messiaen est un compositeur qui l’influence et qui évoque le monde, la nature, la création en écoutant les chants d’oiseaux. Les livres collages sont le support d’une transposition musicale qui est un ensemble d’image (nuage, planètes, avions etc.) qui dans leur ensemble forme un vocabulaire précis.

Brian Belott s’inspire l’Univers du compositeur Charles Ives surtout la Symphonie où le passé est représenté par la genèse des océans et des montagnes, le présent par la terre, évolution de la nature et de l’humanité, le futur enfin par le ciel, symbole du spirituel.

Dans ses peintures et collage il utilise collages des instruments de musique (à cordes ou à vent) ou simplement des notes de musique. Les sons répondent ainsi aux faits de nature.

La ressemblance de sa démarche par rapport à la musique avec celle de Mondrian s’arrête là. Mondrian . Ce dernier mettait en résonance des formes géométrique et de la couleur.

Les coïncidences sont aussi évidente avec Man Ray, qui tentait selon lui d’être utile à la société en tenant des propos choquants. Tout cela est en accord avec la philosophie Dadaiste.
et la nouvelle technique de l’époque le rayonnisme inventé ou appliqué à l’art par Man Ray.

Le livre collage n’est pas le seul domaine de l art du collage de Brian ces tableaux sont d’une force peu d’expression peu commune. Elles inclus parfois des objets ou des papiers colorés. Il y a aussi des grilles réalisée avec du papier de couleur voyante. Peut être un hommage lointain souvenir des Boogie Woogie de Mondrian, basées elles aussi sur les pulsations lumineuses.

Galerie Zurcher 58, rue Chapon 75003 PARIS

du 3 septembre 2011 au 22 octobre 2011

Ce contenu a été publié dans expositions, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.