Prompt et intelligence artificielle.

Un art numérique en développement l’AI réinvente le geste Créatif avec des logiciels

La création artistique s’inspire depuis toujours des avancées technologiques.  Remarquons à titre d’exemple que récemment, la photographie a créé le même effet quand des artistes se sont approprié les premiers appareils photo pour capturer les visages de leurs contemporains en délaissant l’art traditionnel du portrait peint.

L’appareil photo n’était qu’une extension de l’œil humain comme une sorte de « prothèse » seulement capable d’augmenter l’acuité visuelle et de capturer l’image. 

L’AI poursuit cette évolution technique des arts dans le dénigrement provisoire des contemporains. L’intelligence artificielle est une  boite à outils, multicouche et multidirectionnelle capable d’apprendre par elle-même et de créer selon ses « propres standards ». Mais l’intelligence que nous attribuons à un logiciel  fonctionne-t-il sans la pensée humaine.

L’art génératif qui utilise les qualités de l’AI  est tout à fait  nouveau en présentant des images synthétiste  qualifié comme finalité de l’inspiration des  artistes.

Ce n’est pas un mouvement  au sens des avant-gardes comme  les  nouveaux réalistes où surréaliste ou autre. On peut distinguer   deux types  de mouvement.  La  pratique numérique dans le champ de l’art contemporain comme Pierre Huyghe, Gregory Chatonshy   mais qui intègre ces techniques avec de la sculpture ou  des installations.

Le deuxième mouvement  de l’AI  qui travaille sur des données et statistiques  et les réseaux de neurones et qui ne font que cela.

Flux de photons. Images Numérique de Jean-Marie Palacios.

Donc deux univers  mais avec un statut  artistique incertain. Nous nous  intéresserons à ce qui est appelé le  PROMPT  qui permet de générer une image à partir d’un texte. Ce n’est pas nouveau dans  l’histoire de l’art qui  montre que les images sont une représentation du texte. Par exemple les histoires saintes  de  la  bible ont été largement peintes de tout temps. On assiste à  retour très bizarre de cette pratique théologie avec le numérique.

Le prompt est un ensemble de mots qu’on va rentrer dans différente interface comme DALI  qui généré une œuvre à partir de milliers d’images chargés sur internet. Ces images récupérées   sont  intégrés dans des réseaux de neurones artificiels.

 Il semblerait qu’il y ait un geste créatif au moment de cette recherche statistique.

On peut appeler cette façon de procéder comme art génératif, art algorithmique  chaque expression à sa nuance.  Il s’agit de l’appropriation d’un outil qui détermine la façon dont on se situe par rapport au numérique.

Les artistes numériques, codeur et ingénieur fabriquent  des tableaux numériques sans avoir à l’esprit une image en tête. Par exemple l’idée générale du bonheur, suite à cela associé des mots et termes techniques   dans  le Prompt.  C’est  une collaboration avec une intelligence artificielle et voir comment la machine répond à cela et recherche une image qu’il est souhaité d’atteindre.

L’utilisateur ou l’artiste s’adapte  à la capacité de de la machine comme  dans un moteur de recherche où on élabore un type de recherche  ou un ensemble de mots  qui rentrés dans  le moteur de recherche permet un résultat.

composition images à partir de photographies numériques.
Images numériques

Il y a des  fonctions  comme  la variation  qui font  des recherches dans des archives.  On peut  aussi étendre les recherches  dans la hors champ des images traités ou trouvées.  On  parle à ce moment-là  d’imagination artificielle. Le logiciel va décrire une image.  On est  en face d’une interaction avec  la machine.  L’intelligence artificielle devient une aide à la création.

Le Logiciel  Crayion  crée une image différence à chaque fois  qui recrache un résultat à partir de toutes  les données recueilles 

On peut penser que cette conception  est du collage. Mais ce n’est pas du collage c’est ce qu’on appelle la compositionnalité (1) .  C’est nouveau  car on arrive à avoir des  images au niveau de la lumière cohérente.  On obtient des images photo réalistes  qui n’ont pas été photographiés  un nouvelle forme de réalisme  en échos avec notre époque.  Une multiplication d’images  inconnues à partir d’archives comme si on refaisait un autre monde. 

Il faut beaucoup d’images dans un espace  latent avec plein de  probabilités.  Sachant qu’un espace latent est un ensemble d’objets dans lequel les objets qui se ressemblent le plus sont positionnés plus près les uns des autres.

 Il y a les images anciennes  mais aussi les images futures qui ne sont pas encore arrivées. Ce serait  pour cela qu’on arrive à des images réalistes à partir du Prompt . Un espace latent devient de plus en plus réaliste quand il intègre les possibilités du futur.

Analogie de cette dernière conception  avec l’analyse des données  pour  connaitre des comportements d’induction statistique qui consiste à récupération des données à des fins commerciales pour  connaitre les intentions du consommateur.

Analogie avec les images  qui s’appelle l’indiction statistique fruit de la théorie des jeux  ou  prévision météorologiques. Une science inductive qui prévoit des  scénarios possibles utilisés en sciences,  un modèle de société étrange.  Ces agglomérats  d’images ne sont que  la prévision d’une  probabilité.

  • En mathématiques, sémantique, et philosophie du langage, le principe de compositionnalité est le principe selon lequel la signification d’une expression complexe est définie par les significations des expressions la composant, et par les règles employées pour les combiner. Des techniques de raisonnement continu exploitent la compositionnalité pour analyser les systèmes à grande échelle de manière différentielle.
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